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Reconnaissance des compétences des travailleurs en emploi

Le CSMO traite directement les demandes des manufacturiers. Après l’analyse du dossier, un chargé de projet se rend rapidement chez l’employeur. Il rencontre la direction, le responsable des ressources humaines, le représentant des travailleurs, le compagnon désigné et les employés visés.

La reconnaissance des travailleurs en emploi survient peu de temps après que l’analyse des postes visés (profils de compétence), le choix, la préparation et la formation (au besoin) des compagnons ont été faits. Sous la supervision du Comité sectoriel, le formateur interne désigné vérifie si l’employé concerné maîtrise les compétences à l’aide des critères de performance contenus dans la norme professionnelle et dans le carnet de l’apprenti. S’il réussit l’épreuve, la Commission des partenaires du marché du travail (CPMT) lui remet un certificat de qualification professionnelle ou une attestation de compétences.

La démarche vise les normes professionnelles peintre-finisseur, rembourreur, ébéniste, opérateur de machines industrielles, assembleur de portes et fenêtres, et couturier de meubles.

La reconnaissance des compétences peut permettre au passage de dresser le bilan des savoir-faire de l’organisation, d’élaborer des profils de compétence par poste de travail, de cibler les besoins de formation et de perfectionnement. Il arrive qu’elle incite l’entreprise à identifier les experts de métier, à mieux former les compagnons, à mettre en place un comité de formation.

Ces retombées croisées contribuent à sensibiliser la direction à l’importance de structurer la gestion des ressources humaines pour faire face aux pénuries de main-d’oeuvre dans un environnement d’affaires de plus en plus compétitif.

Le Comité sectoriel a produit trois clips vidéo sur la question qui font largement état des impacts. Trois capsules seront diffusées sur le site SolutionsRH.net vers la fin du printemps 2012. L’une d’elles aborde les bénéfices de se lancer dans la reconnaissance des compétences des travailleurs : valorisation des employés, motivation des travailleurs, intégration et rétention de la main-d’oeuvre, hausse de la productivité, bilan des compétences des travailleurs, identification des besoins de formation, élaboration d’un plan de développement de la main-d’oeuvre, tremplin vers la polyvalence, incitation à la formation continue, recrutement des travailleurs sans emploi.

En plus de se sentir valorisé, à la fin du processus de reconnaissance, l’employé détient une carte de plus dans sa manche advenant un licenciement ou une fermeture d’usine. Il retire une grande fierté de ce que la compagnie reconnaisse la valeur de son travail.

Du côté de l’employeur, c’est avantageux d’abord sur le plan de la polyvalence. En étant plus compétent, l’employé peut apprendre à travailler sur plusieurs postes à la fois. Reconnaître la compétence des gens, ça envoie ensuite un message clair à la clientèle qu’il y a un meilleur contrôle sur la qualité des produits.